Coopération Ivoiro-Sénégalaise : TENE BIRAHIMA reçoit le Général du Sénégal BIRAME DIOP.

 08 / 08 / 2024

Dans le cadre de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, M. 

Téné Birahima a reçu, le jeudi 08 août 2024, le général  BIRAME DIOP, ministre des Forces Armées de la République du Sénégal, à son cabinet au Plateau. A l’ordre du jour de cette rencontre, les questions relatives au renforcement de la coopération militaires et sécuritaires entre les deux pays et les remous au niveau de la CEDEAO.

Après avoir salué et remercié le général BIRAME DIOP pour sa participation effective à la célébration des 64 ans de l’indépendance de la Côte d’I

voire, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, M. Téné Birahima, s’est réjoui de la relation entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal : « En ce

Coopération Ivoiro-Sénégalaise : TENE BIRAHIMA reçoit BIRAME DIOP.qui concerne la coopération militaire, elle est très fructueuse. En matière de formation, comme vous le savez, il y a eu beaucoup de formation entre la Côte d’ivoire et le Sénégal. Que ce soit en matière de cours supérieur et un certain nombre de volet de formation militaire, il y a un échange entre les deux qui ne date pas d’aujourd’hui, et qui se renforce. Au jour d’au

jourd’hui, nous avons une vingtaine de stagiaires ivoiriens qui sont au Sénégal. Tout ceci montre la dynamique des relations militaires, de formation, de coopération de nos deux pays. Nous pensons que nous devrions aller de l’avant dans cette coopération. Je ne doute pas un seul instant que nous pouvons faire encore plus avec

notre collaboration à la tête des départements que nous dirigeons », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le général BIRAME DIOP s’est félicité de cette coopération dans les domaines de la sécurité et de la défense, qu’il a qualifié de très important, au vu de l’importance de la diversité des échanges au niveau sécuritaire entre les deux pays. « Nous participons assez régulièrement à des exercices conjoints binationaux avec d’autres pays et amis et je pense que ça aussi, ça rentre dans le cadre de la capacitation de nos personnels, ce qui est crucial. Je pense qu’il est également important que nous continuions à voir comment les marines sénégalaises et ivoiriennes puisent continuer à travailler ensemble », a-t-il ajouté. L’officier général sénégalais a, en outre, déclaré solliciter l’expertise de la marine ivoirienne dans le but de renforcer les forces navales sénégalaises. « Le Sénégal dernièrement a vu son centre de gravité sécuritaire se déplacer un peu vers l’ouest, et pense que les problèmes maritimes seront de plus en plus aigus, et nous avons besoin de travailler avec les pays frères, à apprendre d’eux, de leur expérience pour voir comment est-ce qu’on peut garantir la sécurité et la sûreté au niveau de notre espace maritime. Et la côte d’ivoire est un exemple dans ce domaine », dira-t-il.

D’autre part, concernant les remous au sein de la CEDEAO, Téné Biarahima, tout en remerciant l’initiative du président Diomai Faye pour l’engagement à accorder les violons au sein de l’organisation sous-régionale, s’est dit optimiste. « Je voudrais aussi vous féliciter d’avoir à la tête du Sénégal des personnes avisées en l’occurrence le 1er ministre Sonko et le président Diomai faye, à qui la CEDEAO vient de confier une mission importante : Faire en sorte que nous puissions, comme par le passé, nous retrouver au niveau de la CEDEAO. Une mission difficile mais pas impossible. Et nous avons bon espoir que le président Diomai faye puisse y arriver », a-t-il déclaré.

Même son de cloche pour le Gl BIRAME DIOP qui a estimé qu’en tant que leaders de la CEDEAO, la Côte d’Ivoire et le Sénégal représente 60% du pouvoir économique de l’UEMOA, et c’est pourquoi, selon le premier responsable de la défense sénégalaise, il importe que les deux pays renforcent davantage leurs efforts pour un aboutissement heureux dans cette crise. « Le Sénégal et la côte d’ivoire constituent un couple qui jouent un rôle moteur au niveau de la CEDEAO. Et aujourd’hui malheureusement, la CEDEAO est à la croisée des chemins. La CEDEAO connait des moments un peu difficiles et je pense que nous devons mutualiser nos efforts, pour ensemble relever le défi sécuritaire et nous assurer que nous restons un bloc solidaire, parce que quand on est ensemble on est toujours plus capable » a-t-il ajouter.

S.E. Mme la Ministre Yassine FALL, rencontre les responsables des associations sénégalaises en Côte d’Ivoire.

S.E. Mme la Ministre Yassine FALL, rencontre les responsables des associations sénégalaises en Côte d’Ivoire.

Abidjan, le 1er Août 2024

En marge de la 10ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération ivoiro-sénégalaise, Son Excellence Madame Yassine FALL, Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Etrangères,  a rencontré les responsables des associations sénégalaises en Côte d’Ivoire.

Cette rencontre a été l’occasion pour S.E. Mme Yassine FALL de réaffirmer l’engagement du gouvernement sénégalais envers sa diaspora et de discuter des préoccupations et des aspirations des Sénégalais vivant en Côte d’Ivoire. Les échanges ont porté sur plusieurs thèmes clés, notamment l’intégration socio-économique, l’éducation, la santé, et le soutien aux initiatives entrepreneuriales des Sénégalais de la diaspora.

Dans son discours d’ouverture, la Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Etrangères a souligné l’importance de cette réunion : « La communauté sénégalaise en Côte d’Ivoire est un pilier essentiel de nos relations bilatérales. Votre contribution au développement économique et social de ce pays est remarquable, et il est de notre devoir de vous soutenir et de faciliter votre intégration. »

Les responsables des associations sénégalaises ont exprimé leur gratitude pour cette initiative et ont présenté diverses propositions visant à améliorer les conditions de vie de leurs membres. Parmi les suggestions, on note la mise en place de programmes de formation professionnelle, l’amélioration de l’accès aux services consulaires, et le renforcement des partenariats économiques entre les entrepreneurs sénégalais et ivoiriens.

S.E. Mme Yassine FALL a assuré que toutes les préoccupations soulevées seront transmises aux autorités compétentes au Sénégal. Elle a également encouragé la diaspora à s’impliquer davantage dans les projets de développement local et à renforcer les liens de solidarité au sein de la communauté.

La 10ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération ivoiro-sénégalaise, qui se déroule cette semaine à Abidjan, vise à approfondir les relations entre les deux pays dans divers domaines tels que l’économie, la sécurité, l’éducation et la culture. Cette rencontre entre l’Ambassadrice et les associations sénégalaises s’inscrit donc parfaitement dans cette dynamique de coopération accrue et de dialogue constructif.

En conclusion, S.E. Mme Yassine FALL a exprimé son optimisme quant à l’avenir des relations ivoiro-sénégalaises et a réitéré son engagement à travailler main dans la main avec la communauté sénégalaise pour le bien-être de tous. « Ensemble, nous pouvons surmonter les défis et saisir les opportunités pour un avenir prospère et harmonieux, » a-t-elle déclaré.

Cette rencontre marque un tournant dans l’engagement du Sénégal envers sa diaspora en Côte d’Ivoire et témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leurs liens historiques et fraternels.

 

Visite surprise du président Bassirou Diomaye Faye sur le site de Mbour 4

Visite surprise du président Bassirou Diomaye Faye sur le site de Mbour 4
SENEGAL-FONCIER-LITIGES-MESURES 

Thiès, 1-er (APS) – Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué mercredi, une visite surprise sur le site de lotissement Mbour 4, à la périphérie de la ville de Thiès pour, dit-on, comprendre de visu la situation et d’envisager des solutions adaptées pour résoudre les problèmes complexes liés aux litiges fonciers.

Cette visite inopinée du chef de l’Etat fait suite à sa récente décision de faire arrêter les travaux de construction dans certaines zones litigieuses allant de Dakar sur la petite côte à Saint Louis, en passant par la région de Thiès.

“Le Président de la République, Bassirou Diomaye FAYE, a effectué ce mercredi 1er mai 2024, une visite surprise à Mbour 4 (Département de Thiès)“, peut-on lire sur le site de la présidence de la République.

Le chef de l’Etat était accompagné du maire de la ville de Thiès, Babacar Diop, des maires des communes de Thiès Est et Thiès Ouest, de quatre ministres, de plusieurs directeurs centraux, du gouverneur et de membres de l’administration de la région et du département de Thiès.

La même source précise que “ce déplacement inattendu a été l’occasion pour le Chef de l’État de s’enquérir de la situation suite à sa récente décision de faire arrêter les travaux de construction dans certaines zones“.

Premier voyage hors d’Afrique : un pays d’Asie drague Diomaye Faye

Premier voyage hors d’Afrique : un pays d’Asie drague Diomaye Faye
Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a dépêché une mission à Dakar, ce mercredi 1er mai. Celle-ci sera conduite par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun. Elle est chargée de remettre au Président Bassirou Diomaye Faye «une invitation» pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sur le thème : «Le futur que nous voulons bâtir».
 
La révélation est de l’ambassadeur du Sénégal dans ce pays d’Asie, Abdou Salam Diallo, dans un entretien accordé à Le Soleil. Ce dernier souhaite pour que le nouveau chef de l’État réponde à cette invitation de son homologue sud-coréen. «Je suis parfaitement conscient des contraintes liées à la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale et de l’impérieuse urgence de procéder aux réglages qu’elle implique, mais je n’en demeure pas moins un fervent avocat pour ce voyage qui ferait date dans nos relations bilatérales», plaide le diplomate.
 
Abdou Salam Diallo de poursuivre : «Ce pays qui voue une réelle estime au Sénégal et qui a tant à offrir et à recevoir de notre continent mérite d’être encouragé par une présence significative de nos chefs d’État. Nous ne faisons pas preuve d’agressivité, au sens positif du terme.»
 
L’ambassadeur signale que la Corée présente un «triple avantage» pour le Sénégal : c’est «d’avoir connu les défis du développement qu’elle a su surmonter en 50 ans, de tenir un portefeuille de technologies et de savoir-faire adapté à nos pays, par exemple, les petits motoculteurs pour de petites surfaces agricoles, et d’une maitrise sans commune mesure des délais de réalisation des projets. Il s’y ajoute que sa capacité de mobiliser des fonds pour financer des projets est remarquable par rapport à d’autres partenaires économiques et financiers».

Abrogation des décrets de Macky Sall : réunion cruciale au ministère de la Justice

Abrogation des décrets de Macky Sall : réunion cruciale au ministère de la Justice

Une importante rencontre est programmée au ministère de la Justice, mardi prochain. Elle réunira l’Union des magistrats du Sénégal (USM) et le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Elle portera sur l’abrogation des décrets de l’ancien Président Macky Sall, issus du dernier Conseil supérieur de la magistrature et dont le plus marquant et celui nommant Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême.

L’AS, qui donne l’information, révèle que l’UMS avait saisi le ministre de la Justice lorsque des rumeurs ont fait état de la volonté de Diomaye Faye d’annuler les dernières décisions de son prédécesseur dans le secteur de la justice. Le journal rapporte qu’au sein de l’organisation regroupant les magistrats, il est question de contester l’initiative du nouveau chef de l’État.

Cependant, une inconnue demeure : «Qui prendra la responsabilité d’attaquer le décret ?», interroge L’AS. Qui souffle que les magistrats estiment que l’UMS doit porter le combat pour le compte des concernés tandis que l’Union considère qu’il appartient à ces derniers d’initier eux-mêmes les démarches nécessaires pour être rétablis dans leurs droits.

Rapport Cour des comptes sur le Prodac (2018-2021) : La gestion de Mame Mbaye Niang n’est pas concernée, chronique d’une bamboula financière…

Rapport Cour des comptes sur le Prodac (2018-2021) : La gestion de Mame Mbaye Niang n’est pas concernée, chronique d’une bamboula financière…
Les Sénégalais attendaient avec beaucoup d’intérêt le rapport définitif de la Cour des comptes sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). Ce dossier aux relents sulfureux a écarté l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko -jadis chef de l’opposition- de la course à la présidence de la République (il a été condamné à 6 mois avec sursis pour diffamation contre l’ancien ministre de la jeunesse Mame Mbaye Niang).
 
 
 
Beaucoup ont vu leur attente douchée après s’être massivement rués sur le site de la Cour des Compte au point de créer un bug, ce mardi 30 avril 2024. Car le rapport définitif portant sur l’audit de la gestion du PRODAC concerne les gestions de 2018 à 2021. Durant la période sous revue, ledit programme était respectivement placé sous l’autorité de : Abdoulaye Diop (ministère de l’Emploi, de l’Insertion Professionnelle et de l’Intensification de la Main-d’œuvre, du 1er janvier 2018 au 05 avril 2019); puis de Néné Fatoumata Tall (ministère de la Jeunesse, du 05 avril 2019 au 17 septembre 2022); et enfin de Papa Malick Ndour (ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat, depuis le 17 septembre 2022). Ce dernier et Mamina Daffé en assuraient également la coordination durant cette période.
 
 
 
La gestion de Mame Mbaye Niang que tout le monde scrutait avec intérêt n’est donc pas concernée.
 
 
 
Mode de gouvernance : le pilotage à vue !
 
 
 
Dans son rapports, la Cour des comptes a relevé une kyrielle d’insuffisances dans le cadre de la gouvernance du Prodac, allant d’un ‘’organe de pilotage inactif’’ (le comité interministériel prévu par l’article 3 du décret n° 2014-498 du 10 avril 2014, n’est pas opérationnel) au ‘’défaut de conformité de l’organigramme’’ en passant par : « un défaut de mise en application des outils de pilotage ; défaut de mise en application du manuel de procédures administratives et comptables ; défaut de mise en application du manuel de suivi-évaluation ; ainsi qu’une défaillances du système d’information ».
 
 
 
A ces dysfonctionnements notés, s’ajoutent des insuffisances, irrégularités et manquements à la pelle notamment sur la gestion des marchés publics du Prodac. A ce propos, le rapport liste, entre autres griefs : « des insuffisances notées dans la coordination du programme ; absence de validation des Programmes de Travail budgétaires annuels (PTBA) ; réalisation d’activités sans planification et défaut de réalisation d’activités prévues dans les PTBA ; défaut d’élaboration de projets et rapports annuels de performance ; manquements dans la gestion des marchés publics ; passation irrégulière de marchés pour le compte du Ministère de la Jeunesse ; paiements irréguliers d’indemnités de membres de commission des marchés ; non-respect des délais de mise en place des Domaines agricoles communautaires (DAC) ; Retards dans la réalisation des DAC de la première phase ; des réceptions de travaux réalisées par des commissions irrégulièrement constituées (Sefa et Keur Momar Sarr)… ». 
 
 
 
Pas étonnant qu’à l’arrivée, ce programme d’un budget total estimatif à mobiliser de 100 milliards confié à l’entreprise israélienne Green 2000 n’ait toujours pas atteint ses objectifs.
 
 
 
En effet, à terme, il était prévu la création de 300?000 emplois?; la réalisation de 2 000 Unités Autonomes d’exploitation?(UAE)?; la création de 2 000 Groupements d’Entrepreneurs Agricoles (GEA) ; l’aménagement de 30?000 ha de terres?; la mise en place d’au moins 11 Domaines Agricoles Communautaires (DAC). A signaler que sur les 11 Dac prévus, les 8 ont pu être financés. « 29 600 536 000 FCFA en 2016 dans le cadre d’une première phase relative à la construction des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr financée par l’Etat du Sénégal à travers une convention signée avec Locafrique ; 59 534 000 000 FCFA en 2017 dans le cadre d’une deuxième phase à travers le Projet de Développement de l’Entreprenariat agricole au Sénégal (PDEAS) financé par la Banque islamique de Développement (BID) et relative à la construction des DAC de Niombato, Dodji, Fafacourou et Boulel », renseigne la Cour des Comptes.
 
 
 
Une bamboula financière
 
 
 
Au plan financier, c’est la bamboula totale. Profitant une dérogation exceptionnelle au code des marchés publics que l’Armp a autorisé (pour une durée de 2 ans, en 2016) au Prodac, des abus ont été notés. « Il convient de souligner, révèle le rapport, que le Prodac n’a pas la qualité d’autorité contractante au sens de l’article 2 du Code des Marchés publics et que, normalement, ses procédures de passation de marchés auraient dû être déroulées par la commission des marchés de son ministère de rattachement. Cependant, en vue d’assurer la célérité et l’efficacité de son action, l’ARMP avait accordé au PRODAC, à titre exceptionnel, une autorisation pour la mise en place d’une commission des marchés ».
 
 
 
En 2018, « le Prodac a passé, en sus des siens, des marchés pour le compte du Ministère de rattachement, alors même que ce dernier disposait de sa propre commission des marchés en tant qu’autorité contractante. Ainsi retrouve-t-on dans le Plan de Passation des Marchés 2018 du Prodac, une rubrique ‘’Cabinet’’ alors que le cabinet du Ministère n’est pas une direction ou un service du Prodac. Toutes les procédures ont été mises en œuvre par la commission des marchés du PRODAC au profit du cabinet du ministère alors que celui-ci disposait de la sienne propre en sa qualité d’autorité contractante ».  
 
 
 
Pire, passant au crible les mécanismes de financement et de remboursement de la dette, les auditeurs de la Cour des Comptes constatent des dépassements du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser. Ainsi, il ressort de la situation des encaissements reçus directement par Locafrique par chèque qu’il y aurait « un surplus de 2 738 912 837 FCFA que l’État devra payer par rapport à ce qu’il aurait dû ». 
 
 
 
De même, des incohérences dans le paiement des engagements de l’État envers la BNDE sont relevées et des paiements faits à des banques qui ne sont pas retrouvés dans les relevés du compte de dépôt du Prodac.
 
 
 
Abdoulaye Saydou Sow et le prêt de 10 000 000 francs CFA
 
 
 
Analysant la balance de 2021 ainsi que le compte « 471201, Prêt aux administrateurs », les contrôleurs constatent « une situation de 9 000 000 FCFA. Il s’agit d’un prêt d’un montant total de 10 000 000 FCFA accordé à l’ancien président du conseil d’orientation Abdoulaye Saydou Sow en avril 2017. Ce prêt payable en 10 mensualités de 1 000 000 FCFA selon les termes de la lettre d’accord du Coordonnateur national et l’engagement signé de l’intéressé, devait être soldé en février 2018 ».
 
 
 
« Il est apparu qu’après un premier paiement de 1 000 000 FCFA, un second paiement a été effectué d’après les services de la DAF le 13 juin 2019 avec un versement en espèces de 5 930 000 FCFA effectué par Madame Awa Ndour sur le compte n° 21153490000 du PRODAC ouvert à la Banque pour Commerce et l’Industrie (BCI). Cependant, aucun élément justifiant le rattachement de ce versement au remboursement du prêt n’a été donné. De même, le compte 471201 n’a pas été mouvementé en conséquence et le reliquat du prêt de 3 070 000 FCFA n’a pas été recouvré depuis le deuxième versement », lit-on dans  le rapport.
 
 
 
Interpellé à ce sujet, le concerné a finalement procédé au « versement de la somme de 3 070 000 FCFA indiquée en deux virements bancaires respectivement de 2 000 000 FCFA le 26 août 2023 et 1 070 000 FCFA le 28 août 2023 sur le compte du Prodac ».
 
 
 
48 millions FCFA d’indemnités pour les coordonnateurs et le SPMA

AIBD : Les agents de la TSA suspendent leur grève

AIBD : Les agents de la TSA suspendent leur grève
Suite à leur demande d’audience auprès du ministre, après plus d’une semaine de mouvement d’humeur, les travailleurs de la Teranga sûreté aéroportuaire (TSA) viennent de suspendre provisoirement leur mot d’ordre.
 
Après avoir condamné les démarches de leurs centrales syndicales qui, après leur rencontre d’hier avec le ministre peinent à rendre compte à la base, faute de légitimité auprès de la majorité des agents de TSA, les seuls interlocuteurs et délégués du collectif des contestataires, dont Mouhamed Nazir Faye, Mbaye Diagne Diaw, Mouhamadou Fall Diédhiou, El Hadji Malick Fall, Yaye Khady Diop et Pape Modou Guèye disent attendre de rencontrer le ministre pour lui exposer tous leurs problèmes.
 
Ils précisent que les centrales ainsi que leurs représentants qui ont rencontré le ministre se sont empressés de porter un plaidoyer en ignorant les véritables causes. Le collectif rappelle que « beaucoup de ces hôtes du ministre ont tourné le dos aux agents et depuis fort longtemps ».

Après la Mauritanie et la Gambie, le Président Faye à Bissau

Après la Mauritanie et la Gambie, le Président Faye à Bissau
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est attendu, ce mardi 30 avril 2024, en Guinée Bissau, pour une visite de travail et d’amitié. “Ce déplacement, qui fait suite aux premiers voyages du Chef de l’Etat en Mauritanie et en Gambie, s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre le Sénégal et ses voisins. Il traduit, par ailleurs, la place de choix qu’occupe l’axe Dakar-Bissau dans les priorités diplomatiques du Président Bassirou Diomaye Faye”, renseigne une note du Bureau d’Information Gouvernementale (BIG).
 
 
La source renseigne que “la Guinée Bissau figure parmi les pays clients du Sénégal en Afrique, avec des exportations estimées, en poids net, à 108 257 tonnes en 2022, soit 55, 201 milliards FCFA (NACE 2022). Ce qui représente une amélioration de +33,5%, par rapport à l’année 2021”.
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